Le 8 mars, les femmes*, les trans et les gouines cesserons de faire toutes sortes de ravaux, rémunérés ou non, et nous descendrons dans la rue. Avec la grève féministe, nous voulons placer la vie au centre fasse à la violence, aux inégalités, la précarité, les modèles de sexualité hégémoniques, la division sexuelle du travail, le modèle de consommation, la famille patriarcale, la hiérarchie des connaissances , le racisme, le canon de beauté et toutes les oppressions.

Nous axerons la grève sur cinq points: les retraitées, les étudiantes, les travaux domestiques, l’emploi et la consommation.

Avec la grève féministe, face à l’hétéro-patriarcat, le capitaliste et le racisme,
ON ARRÊTE TOUT !

 

COMMENT FERONS-NOUS LA GRÈVE ?

Comme l’année dernière, il y aura différentes façons de participer:

  • Faire une grève dans les centres de travail et d’étude.
  • Aller aux manifestations des villes et villages.
  • Arrêter les travaux domestiques et accrocher un tablier sur le balcon pour le signaler.
  • Organiser ou diffuser la grève dans notre territoire
  • En mettant le bracelet violet et le pin’s pour symboliser que nous rejoignons la grève.

QUI FERA GRÈVE ?

Femmes*, gouines et trans; c’est-à-dire les divers sujets opprimés par le patriarcat. Différentes oppressions nous traversent et nous tisserons des réseaux féministes
face à elles.

LES VIES AU CENTRE !

La précarité dépasse le monde du travail. Les femmes* dans des circonstances différentes vivent des vies précaires, nous voulons des vies durables pour tou-te-s. Parce que certaines vies ont plus de valeur que d’autres et pour ce système, il existe en outre des personnes qui en ont plus que suffisant et des vies qui ne s’en soucient pas. La possibilité de vies durables pour tou-te-s commence par la reconnaissance de l’interdépendance. Nous revendiquons donc une responsabilité collective dans le maintien de la vie.

La plupart des emplois occupés par des femmes* ont une valeur sociale et économique inférieure en raison de la division sexuelle du travail. Historiquement, le travail de procréation et de soins effectué par les femmes* est devenu gratuit pour le système. Cela a également profité à de nombreux hommes et a nuit à nous
toutes, en particulier aux migrant-e-s. Toutes les tâches qui garantissent le bienêtre et la richesse constituent un travail, rémunéré ou non.

POUR DES VIES SANS VIOLENCE MACHISTE HETERO-NORME!!

La société patriarcale est construite sous le mandat de l’hétéro-norme. En outre,
chaque fois que des femmes dénoncent une violence sexiste, dans les sphères publique
et privée, nous devons faire face, entre autres, à un système judiciaire, à des lois et à des autorités publiques qui ne nous croient pas.

En Euskal Herria, en 2018, ils ont assassiné 2 mineures et 9 femmes*. Nous exigeons
qu’elles soient les dernières.

VIE SANS RACISME ET COLONIALISME!

Le racisme, le capitalisme et le patriarcat dénigrent et déshumanisent les gens tout
en les privant de leurs droits.

Personne n’est illégal. Nous exigeons des lois et des politiques non discriminatoires pour faire face aux conséquences du colonialisme dans tous les domaines.

L’accès aux soins de santé et au système éducatif doit être facilité, le droit au logement
doit être protégé et les avantages sociaux doivent être garantis. Les mêmes droits pour tou-te-s !

La vie au centre!

 

Vous pouvez télécharger le document ici.

 

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